• Premièrement, la conciliation entre les études et un emploi contribuent grandement à rendre un adolescent plus responsable. En effet, elle demande un sens de l’organisation vastement plus important de la part de l’étudiant et, chose que l’on tend souvent à oublier, n’est pas une situation irréversible! Si, après plusieurs semaines de travail rémunéré, les résultats académiques s’en voyaient affectés, il serait toujours possible de démissionner en admettant qu’il est trop difficile pour nous de gérer un horaire aussi chargé! À l’inverse, il n’est pas impossible que de se voir imposer de nouvelles tâches dans le cadre de son emploi, l’élève arrive à mieux se concentrer et ainsi mieux performer tant à l’école qu’au boulot!

    Deuxièmement, et dans le même ordre d’idées que le dernier argument présenté, je crois que la conciliation de l’emploi et des études peut permettre d’aider à impliquer l’adolescent dans son milieu scolaire. D’une part, en stimulant certains décrocheurs potentiels en leur démontrant que leur talent ne se borne pas aux compétences mises à l’épreuve dans le contexte académique. En effet, plusieurs étudiants en manque de motivation pourraient aller puiser de l’énergie dans leur travail récompensé hors de l’école. D’autre part, la conciliation emploi et études présente un avantage colossal qu’il est important de faire miroiter auprès d’une population que l’on a tendance à oublier : les élèves ayant beaucoup de facilité à l’école! Au lieu de s’ennuyer et ainsi de se mettre à déranger leurs camarades, ces élèves pourraient être mis au défi de répondre à des critères plus stricts et à se conformer à un horaire plus chargé à travers l’obtention d’un emploi.


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  • Nous vivons à une époque où tous, en particulier les générations plus âgées, sont concernés par le piètre état actuel de la société. On craint pour la relève mais on doute aussi de l’implication, qui peut-être manquerait d’un zeste de sérieux, des citoyens dans la politique de leur pays ou de leur province. De tels questionnements ont plusieurs impacts observables sur la vie citoyenne, notamment au Québec; en outre, les jeunes démontrent régulièrement le sérieux qu’ils accordent aux décisions politiques à l’aide de manifestations. Toutefois, d’autres pistes de solution, sans doute plus délicates, ont été proposées afin de promouvoir la participation des citoyens dans l’administration des affaires politiques. Parmi ces suggestions, véritables précurseurs d’une polémique attendant d’éclater au grand jour, figure le permis d’électeur. Je crois qu’il serait très favorable de se munir au Québec d’un permis électoral et ce, pour deux raisons; d’une part afin de réduire le suffrage universel à une population représentative des intérêts des masses et, d’autre part, afin d’encourager les acteurs politiques passifs que sont les citoyens non-conscientisés à agir et s’informer quant au monde de la politique qui, après tout, les touche autant qu’elles touchent les politiciens eux-mêmes.


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  • Il est extrêmement difficile de transmettre l’information de façon parfaitement neutre et objective, surtout lorsqu’il s’agit de sujets qui nous tiennent à cœur. Or vous, Nadine Vachon, dans une lettre ouverte que vous avez adressée à «tous les citoyens ordinaires soucieux d’environnement», en avez fait la preuve. Dénonçant les écologistes que vous avez qualifiés d’«hystériques» comme responsables de la mésinformation des simples citoyens désireux de s’impliquer sur le plan environnemental, vous êtes tombée dans le piège que vous dénoncez : l’information sélective.

    Alors que vous-même critiquez que l’on omette de spécifier le contexte dans lequel une information ou une statistique a été donnée et que l’on ne parle que de notre interprétation personnelle de ladite information, vous nous lancez à nous, citoyens également inquiets de l’avenir de notre planète, des idées et des opinions biaisées basées strictement sur votre perception des écologistes que vous dites extrémistes. D’ailleurs, qu’y a-t-il de mal à l’extrémisme? Toutes les idéologies, qu’elles soient environnementales, politiques ou économiques, comportent des branches radicales, ne dérivant en rien du principe de base de l’idée. Or, l’extrémisme, par définition, ne peut rejoindre la totalité de la population qui y adhérerait sur une base purement volontaire; ne devrait-on alors pas plutôt laisser toutes les branches de l’écologisme florir et laisser les citoyens utiliser leur libre arbitre afin de se forger une opinion basée sur des faits et non des insultes telles que celles que vous avez octroyées dans votre lettre? Bien sûr, me direz-vous, vous n’êtes pas la seule que cette véritable propagande écologique extrémiste choque! En effet, vous avez raison, vous êtes loin d’être la seule. À vrai dire, je suis tout aussi outré que vous, surtout lorsqu’il s’agit d’informer les citoyens incorrectement en se servant de données biaisées aux fondements nébuleux. C’est pourquoi, au nom de notre noble cause, je vous demande de réviser votre lettre ouverte et de préciser votre opinion sans toutefois l’exprimer aussi violemment; les faits suffiront.

    Vous l’aurez donc compris, enfin je l’espère : je ne suis pas en désaccord avec vous. Je crois que l’heure est grave et qu’il est du devoir de tout bon citoyen d’agir dès maintenant et de s’informer sur son empreinte écologique. Toutefois, je crois fermement qu’il serait dans notre intérêt de fournir à ces individus des informations objectives et fondées afin de les aider et, espérons-le, de les influencer positivement dans leur comportement. Au plaisir de vous voir raffiner vos arguments et en faire de vrais slogans que tous pourront scander lorsque viendra le temps pour le peuple de se lever et de dénoncer les méfaits de l’information sélective sur le plan environnemental.

    Aubert L’Espérance


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